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  • Photo du rédacteurJean-François TRABICHET

1. Le Ho’oponopono, Introduction à l'art de vivre en paix

Dernière mise à jour : 29 août 2019


Aujourd’hui, je vais tenter de vous parler d’une pratique réellement puissante de développement personnel venant de Polynésie (pour situer un peu mieux, Hawaï en est le parfait exemple), dont vous avez déjà peut-être entendu parlé, vaguement ou non, ou que vous pratiquez même déjà !


Pour aller au fond des choses, il faudrait bien sûr un livre entier, d’ailleurs beaucoup de livres existent sur le sujet, je vous en laisse donc plusieurs à la fin de cet article !


Dans cet article, je présenterai succintement son origine et son développement.



Mais avant toute chose, un peu de traduction s’impose !


Ho’oponopono signifie….


Le terme est décomposé en 2 parties, Ho’o et Pono (répété deux fois) :


- Ho’o qui se traduit par occasionner, commencer une action.


- Pono qui désigne l’honnêteté, la moralité, la justice, l’équitabilité, ...


- Ponopono, pourrait se traduire par nettoyer, corriger, remettre en ordre, rétablir un équilibre.


Ho’oponopono signifie alors commencer à se mettre en action pour modifier un état d’esprit, une situation, faire le point sur ce qui peut changer afin que l’harmonie intérieure et extérieure soient trouvées.


Dans les différentes traditions polynésiennes, il s’agissait d’une manière de régler un conflit collectivement.


Certaines familles se retrouvaient lorsqu’une personne tombait malade ou pour prévenir de certains problèmes relationnels visibles.


Elles partaient du principes que les maladies ou les différends relationnels étaient causées par la culpabilité, le stress quotidien, les jugements sur autrui ou soi-même et l’absence de pardon, à soi-même et envers les autres.


Ces traditions séculaires étant précurseur, selon moi, dans le rapport entre notre état intérieur et la manifestation physique, psychologique, d’un déséquilibre.

Il s’agissait de pratiques spirituelles mais ô combien concrètes, ancrées dans les cultures et les modes de pensées, pour que l’équilibre d’une tribu, d’un clan ou d’une famille puisse être maintenu sereinement.


Le processus répondait à différents étapes précises, selon la localité, dirigé par un guérisseur appelé kahuna lāʻau lapaʻau (un chaman, mais que nous pourrions qualifier de naturopathe, pour vous donner une idée plus concrète).


Chaque étape était symbolisée (comme la remise autour du cou d’un collier de fleur à la fin du processus) pour manifester l’avancée de chacun dans la voie du pardon, de reconnaissance des comportements individuels ayant contribué à la situation conflictuelle.


L’acte de pardonner, c’est se respecter et apprendre à se détacher de ce qui ne convient plus. Ce n’est pas cautionner les actes de l’autre mais reconnaitre ce que nous avons ressenti par le biais d’un comportement d’autrui. Que l’autre est en définitive un miroir de notre propre intérieur.


Il s’agit donc d’une réelle philosophie de vie plus qu'un simple outil de développement.


Comment le Ho’oponopono a pu venir jusqu’à nous ?


Outre l’aspect collectif de cette méthode de résolution de conflit, le Ho’oponopono était même préconisé à Hawaï, à la fin du XXème siècle, dans certaines décisions de justice !

C’est une guérisseuse reconnue d’Hawaï (je préfère parler de naturopathe, ce qui est plus proche de la réalité), Morrnah Simeona, qui l’a modernisé dans les années 70 pour un usage plus individuel et en l’adaptant aux réalités et enjeux du monde contemporain et occidental.


Elle dispensa son savoir et son expérience, en Europe, en Asie et aux U.S.A dans les années 80 par le biais d’une fondation, The Foundation of I, Inc. et pu même réaliser des conférences aux Nations-Unis sur sa pratique en 1983.

Pour ne citer qu’elle, l’une de ses clientes était Jackie Kennedy (la femme du président John Fitzgerald Kennedy) !


Bien que les fondements de cette manière d’appréhender la Vie, soient spirituels, il n’en reste pas moins que la transformation qu’a réalisé Morrnah Simeona dans la transmission de cette sagesse, ont permis des ponts importants en les esprits cartésiens et scientifiques du monde occidental avec les pratiques de développement personnel, souvent décriés ou considérés comme du charlatanisme !


Parallèlement, dans les années 80, c’est le docteur Ihaleakala Hew Len qui a réellement fait connaître et reconnaitre le Ho’oponopono grâce à son travail dans l’hôpital d’Etat à Hawaï sur des prisonniers, dans une aile psychiatrique, pendant 3 ans de 1984 à 1987.


Auteur de nombreux livres sur ce sujet, il n’a eu cesse de faire connaître cet héritage et cette pratique si particulière. Ses résultats sur les prisonniers furent spectaculaire, mais spectaculaire à nos yeux car le docteur Hew Len avait une grande maîtrise de cet art quotidien.


Enfin, Joe Vitale (Coach de vie américain) a permis sa large diffusion en Occident avec la publication d’un livre, Zéro Limites en 2007, co-écrit avec le Docteur Hew Len qui retrace notamment son parcours et son travail à l’Hôpital et avec qui, il a collaboré sur d’autres projets, toujours pour diffuser cette pensée ancestrale avec des pratiques plus contemporaines !

Je ne peux que vous invitez à le lire, pour vous convaincre ou simplement pour élargir vos connaissances.


Sur le territoire français, beaucoup de professionnels reconnus dispensent cette pratique, comme le docteur Luc Bodin, Maria-Elisa Hurtado-Graciet ou encore Nathalie Lamboy.

Il y en a bien d’autres et il serait difficile de les lister tous mais ce sont ceux qui m’ont particulièrement fait avancer dans cette pratique et dans ma compréhension de mon intérieur tout comme du monde environnant.


Mon article touche déjà à sa fin, pour ne pas aller trop loin dans d'autres explications tout de suite.


En tout cas j'espère que cette courte introduction vous a plu !


N’hésitez pas à commenter, partager ou à me poser des questions ici ou sur Facebook, je me ferais un plaisir d’y répondre.


Dans le prochain article, je rentrerais dans le vif du sujet en présentant cette méthode simple et pratique pour trouver l'équilibre ainsi que les implications et les impacts du Ho'oponopono dans la vie quotidienne et le long terme.



Belle Journée et à très bientôt.

Jean-François.



Pour finir, les Ouvrages essentiels selon moi :


Dr. BODIN Luc et HURTADO-GRACIET Maria-Elisa, Ho’oponopono, Ed. Jouvence, Collection Clins d’œil, 2011


LAMBOY Nathalie, Vivre Ho’ponopono en famille, Hachette Famille, 2019


LUYE-TANET Laurence, Ho’Oponopono, Ed. Dangles, 2013


VITALE Joe et Dr. Ihaleakala Hew Len, Zéro Limites, J’ai Lu, Collection J’ai Lu Pratique, 2013

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